Fontaines
D.C. dont je ne connais pas
l’origine du nom propose
un album que d’aucuns
classent dans le post-punk.
Bon, du punk, même «
passé » on n’en
trouve pas plus que du reggae
dans le dernier CD de Masturbation
Massakre.
Fontaines D.C. est un groupe
irlandais et c’est important
de le savoir car le titre du
disque signifie en gaélique
: « la damnation du cerf
» (on en voit un sur la
pochette) et ça veut
dire à peu près
ceci : « putain la déception
que j’ai !». Et
c’est quoi donc qui a
déçu les petits
gars de Fontaines D.C. ? Eh
bien, c’est la mondialisation
de leur pays qui a tendance
(comme partout ailleurs) à
perdre son identité au
fil du temps malgré le
trèfle à quatre
feuilles, Saint-Patrick et Bono.
Fontaines D.C. propose une pop
originale parfois un rien excitée
(d’où l’expression
« post-punk» ) qui
va aussi un peu du côté
de la musique irlandaise avec
des textes pas forcément
cons et un chanteur à
la voix grave (je préfère)
qui pour une fois ne hurle pas
comme un dératé
ou couine en pure perte. Non.
Il a une tonalité plaisante
au fil de titres pas tous convaincants
et qui ne décollent pas
vraiment et malgré les
multiples louanges qui couvrent
exagérément cet
album j’avoue le trouver
au fil des titres un peu monocorde,
bien trop long et seuls l’originalité
du propos, les vocaux et les
trouvailles variées sur
l’accompagnement me font
aller jusqu’au bout d’un
disque qui finalement grâce
à la mondialisation que
les Fontaines récusent
pourrait faire de par son côté
plutôt accessible un bon
succès un peu partout
et même ailleurs.
|
_____________________________________________________________________________
LA
CHRONiQUE D'UN AUTRE
ALBUM DE 2022
_____________________________________________________________________________
|
Old
Souls
Rick
Miller
...
c'est du
prog qui
manque un
peu de caractère!...
|
|