Cale
est un vieux gars (80 piges)
qui fit partie (et créa
même) The Velvet Underground
dont tout un chacun (enfin
sûrement pas tout le
monde quand même) s’accorde
à dire que c’était
génial même si
personne (enfin sans doute
pratiquement tout le monde)
ne l’écoute.
Du
coup, Cale, en plus du fait
qu’il paraît que
c’est super de voir
qu’un gars de cet âge
faire encore de la musique,
est sûrement, lui aussi,
génial.
Bon, Cale, c’est une
musique pas forcément
d’avant-garde comme
j’ai pu le lire tantôt,
mais une pop éthérée,
pas loin de l’ambient,
avec quelques passages musicalement
intéressants, des paroles
sur les thèmes tristounets
qui interpellent dans l’air
du temps et sempiternellement
développés chez
pléthore d’artistes
encensés dans le fameux
et étonnant consensus.
Cale, avec des guests qui
me sont parfaitement inconnus
(mais géniaux aussi
sans doute), propose un album
de fond sonore attachant dans
son ensemble et à écouter
quand on ne va pas forcément
bien, un peu uniforme certes
mais avec quelques idées
jetées de ci de là
tendant à prouver que
le vieux gars a encore quelque
chose à exprimer.