Parfois,
désoeuvré, je
ne sais plus quoi écouter
mais comme je m’appelle
effet larsen du coup
je ne crains pas de me plonger
avec une témérité
non feinte dans des trucs affolants
comme notamment ce combo d’outre-Rhin
nommé Rammstein mot qui
signifie dans la langue de Johann
Wolfgang von Goethe : ceux
qui trouvent leur inspiration
en trempant leurs pavillons
dans de la daube bien fraîche.
Et
dès l’entrée
en matière de ce "Zeit"
(temps en français,
lequel ? Celui d’arrêter
les frais, peut-être ?)
j’ai cru avoir affaire
à un groupe qui se la
jouait parodique dans un truc
outrancier et presque fendard
entre la pop, le metal, le vulgaire,
rien et n’importe quoi.
En fait, Rammstein, c’est
tout premier degré et dans
le banal jusqu’au bout de
l’œuvre vite répétitive
et même ridicule. Soit une
grosse tarte indigeste saupoudrée
de stéréotypes,
super bien produite, certes, très
commerciale, bien sûr, mais
sans attrait et très complaisante,
avec des gus qui en malus brament
par intermittence tout dans la
mocheté et le vulgaire.
En plus ces vocaux en allemand
et ces synthés qui parfois
dégoulinent de partout,
j’avoue, c’est trop.
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LA
CHRONiQUE D'UN AUTRE
DiSQUE DE 2022
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The
Elephants
Of Mars
Joe
Satriani
...
avec un souci
constant de
ne pas jouer
le virtuose
nombriliste
et emmerdant...
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