Shape
Of Despair, c’est du doom
et le doom, c’est
un rock qui ne repose que sur
l’atmosphère. Crois-moi,
elle doit être bien créée.
Bon,
les gars ils sont aussi doués
pour la compo que moi pour le
tir à l’arc, les
titres sont quelconques mélodiquement,
très répétitifs
et donc se ressemblent beaucoup,
mais ça n’a que
peu d’importance. Ce qui
compte c’est que l’ambiance
soit là, tristounette,
lugubre, sépulcrale,
enjouée, morne, ténébreuse,
cafardeuse et un adjectif n’a
rien à faire dans cette
liste, si tu le trouves, je
te ferai écouter ce disque
dans ma cave la prochaine fois
que tu viens chez moi.
Du
coup Forme De Désespoir
fait le maximum, y’a même
un gars qui pousse des hurlements
de douleur parce qu’il
souffre un max d‘être
enfermé depuis 10 000
ans dans une caverne du paléolithique
qu’il faut écrire
sans y alors qu’on
pourrait croire qu’il
en faut un.
En plus, de temps en temps,
une femme fait des vocalises
pour calmer un peu le jeu dans
cette œuvre où les
titres durent un max (et peut-être
pas encore assez à mon
goût) pour une musique
qui doit correspondre à
quelques états d’âme
où rien ne va vraiment,
perdu qu’on est entre
tristesse, désespoir,
spleen, amertume, désespérance,
mélancolie, morosité,
angoisse, dégoût,
abattement et il est inutile
cette fois de chercher un mot
qui n’a rien à
faire dans cette liste.
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LA
CHRONiQUE D'UN AUTRE
ALBUM DE DOOM
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Songs
Of Darness,
Words Of
Light
My
Dying Bride
...
c'est du
dark-doom-metal...
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